close

Suivez Hockeyballe.com sur les r�seaux sociaux suivantes

Hockeyballe Facebook page Hockeyballe Twitter page
Nos Programmes
Alexandre Burrows

Intronisation d’Alexandre Burrows “Le marqueur de buts” au Temple de la renommée de l’ACHB

L’ACHB est fière d’introniser Alexandre Burrows au Temple de la renommée de l’ACHB. Alexandre a fait partie de la meilleure équipe à jouer dans notre association dans ses 30 premières années d’existence et a aussi gagné deux médailles d’or aux Championnats mondiaux avec le Canada. Deux dynasties, une ici à la maison et une autre au niveau mondial. Burrows était le leader offensif dans ces équipes avec ses collègues Benoit Gilbert et Ian Fontaine. Probablement la meilleure ligne jamais vu dans notre sport. Alexandre a été le moteur qui a conduit cette machine à l’excellence avec sa grande vision offensive, ses talents et son dynamisme. Un leader avec les Red Lite et Équipe Canada.           

Alexandre a donné beaucoup au hockey-balle. Son éthique de travail et sa passion sont légendaires. De plus, quand ça comptait le plus, Alex livrait ce dont son équipe avait besoin : un gros jeu offensif qui changeait l’allure du match ou un très bon jeu défensif qui écoulait le temps lors d’une pénalité. Burrows est un excellent exemple pour tous les jeunes joueurs de hockey canadiens. Il a donné tout ce qu’il avait au hockey, que ce soit au hockey sur glace ou au hockey-balle et il a travaillé sans relâche. À la fin du compte, en donnant tout à notre sport, il en a retiré les meilleurs caractéristiques que notre sport peut procurer : une éthique de travail solide, être capable de  jouer sous la contrainte physique (endurance) et finalement la confiance de savoir qu’il pouvait performer, menant des équipes à la victoire au plus haut niveau. Il illustre ce qu’un joueur de hockey devrait être avec sa concentration implacable. Maintenant, Alexandre a en vue le plus gros trophée au hockey, la Coupe Stanley!! Tous ceux qui l’ont vu jouer et performer au hockey-balle savent qu’il n’arrêtera pas de travailler avant qu’on ne grave son nom sur ce trophée.

Ci-dessous, vous trouverez quelques réponses aux questions que nous avons posées à Alexandre. Nous sommes fiers de l’accueillir dans le Temple de la renommée de l’ACHB.

Quels sont tes plus vieux souvenirs de hockey-balle?

À un jeune âge, je me rappelle avoir joué au hockey dans la rue tous les jours après l’école avec mes amis ou seul. Je lançais des centaines et des centaines de balles de tennis dan un filet en prétendant être un de mes idoles qui jouaient pour le Canadiens. Je faisais aussi semblant d’être en temps supplémentaire d’un septième match et de marquer le but gagnant pour gagner la Coupe Stanley.

Quels étaient tes plus grandes habiletés et quel type de joueur étais-tu pour toi et pour ton équipe au hockey-balle?

Quand je suis devenu plus vieux, autour de 17 ans, j’ai commencé à jouer quelques tournois avec mes amis et contre des équipes qui étaient plus vieilles et très bonnes. C’est là où j’ai rencontré mes coéquipiers du Red Lite et où nous avons formé une équipe appelée les Living Legends. En tant que joueur, j’étais le gars sur qui on pouvait compter, qui pouvait marquer des buts, mais qui était aussi très fiable défensivement.

Tu as joué dans la meilleure équipe de hockey-balle de l’histoire, le Red Lite de Montréal. Comment c’était d’être une partie de cette équipe-là?
                                                               
Le Red Lite a été formé en 2001 pour les Nationaux de Vancouver. La moitié de l’équipe était composée de joueurs provenant des Living Legends et l’autre moitié de ces rivaux québécois, les Little Caesars. C’était pour la plupart d’entre nous, nos premiers Championnats nationaux et nous avions entendu beaucoup de bonnes choses à propos de cette équipe de l’Ontario, le Midnight Express, qui avait gagné les cinq derniers Nationaux. Le capitaine de notre équipe, Paul Roy, les avait vu jouer quelques fois  et avait dit des bonnes choses à leur sujet, mais il pensait que nous étions capable de compétitionner contre eux.

Nous avons joué pour la première fois contre eux en ronde préliminaire et après avoir tiré de l’arrière 6-4 avec cinq minutes à faire, nous sommes revenus de l’arrière et avons gagné 7-6. J’ai marqué le but gagnant à la dernière minute. Nous les avons rencontrés de nouveau en finale et nous voulions gagner nos premiers Nationaux. Nous savions que ça n’allait pas être une tâche facile mais nous sommes sortis vraiment fort et menions 7-0 après la première période. Nous avons finalement gagné le match 10-3. Après ce match, notre objectif d’équipe était de battre leur record de cinq Nationaux de suite et le Red Lite a justement fait ça, en gagnant sept de suite. J’ai fait partie de cette équipe pour les premières six victoires.

Quel est ton meilleur souvenir des Nationaux de l’ACBH?

Par quoi commencer? Évidemment, nos premiers Nationaux étaient impressionnants. Après avoir gagné à St. John’s (2002) et Montréal (2003), nous allions à Toronto où le Midnight Express allait donner le meilleur d’eux-mêmes. Après avoir tiré de l’arrière 3-0 après la première période en finale, les capitaines de notre équipe, Paul Roy et Mathieu Lebrun, nous ont motivés avec un discours mémorable et nous sommes revenus de l’arrière et avons gagné le match 5-3. C’était un des meilleurs matchs de hockey-balle auxquels je n’ai jamais participé. Puis l’année d’après, nous avons battu le Midnight à nouveau 5-2 en final à Calgary, égalant leur record. L’année suivante, de retour à Montréal, nous avons battu leur record avec une victoire de 4-3. Ce sont là tous mes meilleurs souvenirs.


Tu as représenté ton pays lors de deux Championnats mondiaux. Quels sont tes meilleurs souvenirs lorsque tu portais le chandail d’Équipe Canada et que tu faisais partie du programme national?

Les Championnats mondiaux étaient géniaux. En 2003 à Sierre en Suisse, huit coéquipiers du Red Lite et moi-même représentions notre pays pour ces Mondiaux. C’était un honneur pour nous de compétitionner avec les meilleurs au monde. Menés par le grand entraîneur qu’est George Gortsos, nous savions que nous allions gagner l’or.

La surface asphaltée et les dimensions européennes de la surface cadraient parfaitement avec notre type de jeu. Notre jeu de puissance était le meilleur que j’ais jamais vu. Toutes les punitions contre l’équipe adverse finissaient par se transformer en buts pour nous. C’était étonnant de voir comment nous faisions circuler la balle.  Après une victoire difficile contre les Slovaques en demi-finale 2-1, nous jouions contre nos rivaux mondiaux, les Tchèques. Nous sommes parvenus à les battre 6-1 devant la plus grosse foule jamais vu au hockey-balle, 3000 partisans suisses entassés pour voir la meilleure équipe canadienne de hockey-balle de tous les temps.

Quel est ton meilleur souvenir international ou contre quelle équipe nationale as-tu préféré jouer?

Gagner les deux finales à Sierre et à Pittsburgh. Les Slovaques et les Tchèques étaient les équipes contre qui il était le plus difficile de jouer.

Comment le hockey-balle de haut niveau t’a-t-il aidé à devenir un des meilleurs joueurs de hockey au monde?

Le hockey-balle a eu une influence considérable sur ma carrière sur la glace. L’ensemble d’habiletés et le cardio nécessaire pour être un joueur de hockey-balle qui réussit était en relation directe avec mes succès sur la glace. Deuxièmement, les nombreuses heures passées à jouer et à compétitionner avec quelques uns des meilleurs joueurs de hockey-balle au monde étaient des moments où j’améliorais tous les aspects de mon jeu et j’apportais ces améliorations sur la glace durant l’hiver. Finalement, la chose la plus importante est la qualité des gens que j’ai rencontrés durant ma carrière de hockey-balle. George Gorstos a été un mentor en me faisant comprendre à quel point le fait de travailler dur pouvait me mener où je devais et voulais aller. Paul Roy et Mathieu Lebrun, les deux capitaines du Red Lite m’ont appris que l’impossible n’existe pas. Ils établissaient des normes et des marques qui laisseraient la majorité des gens croire qu’ils étaient fous, mais qui en travaillant et en s’améliorant à chaque jour devenait possible. Et puis, mes deux compagnons de ligne, Ben Gilbert et Ian Fontaine sont les deux joueurs avec qui j’ai passé tout ce temps. J’ai participé à mes six Nationaux et mes deux Championnats mondiaux en compagnie de ces deux gars. Toute la pratique, tous les matchs que nous avons gagnés n’auraient pas pu être possibles sans eux.



Félicitations Alexandre et bienvenue au Temple de la renommée de l’Association canadienne de hockey-balle!